La Basilique de Vézelay est une magnifique pépite surplombant la campagne bourguignonne.
Une Basilique posée sur un Mont Scorpion, il y a de quoi attirer notre curiosité, non ?
“Basilique” vient du grec et signifierait “portique royal” ou “roi”. Tout comme le basilic, cet animal mythique qui foudroie d’un regard.
J’avais hâte de découvrir ce haut-lieu vibratoire, foulé depuis la nuit des temps par de nombreux peuples (et surtout par mes parents😊).
Je n’en résumerai pas l’histoire car vous trouverez tout cela dans les livres et sur le web. Juste quelques photos et impressions.
Après la mise en jambe commençant par une bonne grimpette de la rue principale du village, d’Ouest vers l’Est, nous arrivons devant la grandiose Basilique.
Je marque un temps d’arrêt. Je suis toujours subjuguée par le travail immense réalisé par les bâtisseurs de l’époque, quel que soit le lieu…
Le silence se fait.
On peut observer quelques nids d’hirondelles accrochés aux portails et quatre petits rats sculptés au pied de la colonne de gauche du portail central.
Les rats, malgré des qualités indéniables et une symbolique ambivalente, n’ont pas bonne réputation en Occident (la peste est passée par là).
Mais qui sait, peut-être que ce sont là des souris vertes…
J’entre enfin pour découvrir le splendide tympan intérieur qui demanderait peut-être une vie entière pour être compris tant la géométrie, les symboles et messages cachés sont riches.
La nef est lumineuse et une douce chaleur semble émaner des pierres…
J’admire les chapiteaux sculptés (je crois voir Cernunnos), les petites têtes qui dépassent deci delà dans les hauteurs (que j’en ai mal aux cervicales !).
Les marques laissées sur la pierre me transportent en d’autres temps…
A qui appartenaient celle-ci ? Mes doigts les effleurent…
De nos jours, c’est la chasse aux likes et aux vues…
Mais qui sommes-nous ?
Que laisserons-nous ?
Un escalier m’attire, il mène à la crypte.
Là, sous terre, c’est le Yin à sa place.
Les reliques de Sainte Marie-Madeleine sont protégées. Des petits papiers pliés de prières s’amoncellent. Murmures et chuchotements.
L’envie me prend de faire une photo de l’escalier.
J’apprendrai plus tard qu’un dolmen est enterré dessous. Il n’y a pas de hasard.