Selon une légende assez récente, la baguette de sorcier d’Harry Potter serait en bois de houx…

Le houx (Ilex aquifolium) est le huitième arbre de l’alphabet druidique et correspond à la lettre Tinne, T.

Le houx était l’un des sept arbres sacrés des druides. Ceux-ci avaient la croyance que le soleil ne le quittait jamais. En ce sens, j’irais plus loin en évoquant une vibration or à repérer aux baguettes…

Une année celte « se divisait » entre deux arbres : le chêne, solaire, et le houx, lunaire. A ce sujet, une légende galloise relate le combat entre le chevalier solaire du Chêne et le chevalier lunaire du Houx, le jour de Beltaine, le 1er mai. Ce jour-là, le  chevalier du Houx ressort vainqueur, s’empare de la couronne et laisse la vie sauve au chevalier du Chêne…

Il existe là une symbolique de déclin de la lumière du jour amenant l’obscurité.

Le houx se prête au jeu subtil de la langue des oiseaux. On désignait un maitre ou un initié avec une branche de jeune houx, les initiés recevant l’enseignement un genou à découvert…

En anglais, le houx se dit holly. Avouons qu’il n’y a qu’un pas jusqu’à holy (saint, sacré).

Pendant logntemps, le houx a été désigné comme arbre de vie sacré car portant des fruits rouges, un feuillage vert vif et servant de refuge aux êtres de la nature durant l’hiver.

Par ses feuilles épineuses et ses fruits rouges (toxiques), il porte la symbolique de protecteur des maisons et il est courant de le retrouver en décoration lors des fêtes de Noël.

Ce qui n’est pas nouveau : les Romains, lors des fêtes hivernales dédiées à Saturne, les Saturnales,  s’offraient des branches de houx.

Le houx protègerait de la foudre !

Enfin, et je m’arrêterai ici, le bois de houx, bien que rare, sert parfois à fabriquer les pièces blanches des jeux d’échec.

Tout un symbole…