Se promener le long de la Hoëgne (prononcez « Hougne »), c’est entrer dans un monde féerique : on soulève un voile et on en sort amoureux et conquis !
 
Je la trouve légère et sautillante, cette rivière qui prend sa source en Hautes Fagnes.
Son chant est brillant, scintillant, multiples. Il ressemble à des clochettes qui tintent de tous côtés ! Ce doit être les ondines qui l’accompagnent tant il est envoûtant…
 
La forêt dégage une ambiance par moments étrange et mystérieuse, le lieu est sublime, les beautés sont partout où vous posez les yeux… et le petit peuple se cache toujours aussi bien.
 
Nous sommes au tout début du printemps et déjà La Hoëgne est un arc-en-ciel à elle seule. Elle reflète des couleurs improbables.
Elle est rousse, aussi rousse que le minerais de fer qu’elle transporte.
Elle vibre.
 
Mais, rappelez-vous, l’été passé, cette belle dame s’est gonflée à grandes eaux, elle a débordé de son lit roux et s’est se jetée dans la Vesdre comme une furie, provoquant de graves inondations…
Ce qui me fait repenser à cette phrase que mon cher grand-père me répétait souvent : « la nature aura toujours le dernier mot » (ce qui me rassure beaucoup quand on voit ce qu’il se passe dans ce monde, pas vous ?).
 
J’espère que mon coup de cœur de printemps vous aura plu, en vous invitant à la rêverie dans la vallée de la Hoëgne. 💚